Le divorce est un événement significatif dans la vie d’un individu qui peut avoir des conséquences importantes sur de nombreux aspects, y compris la situation fiscale. Cette discussion détaillée vise à vous aider à comprendre ces implications afin que vous puissiez naviguer avec succès dans cette période difficile.
Changement du statut fiscal
La première conséquence fiscale notable d’un divorce est le changement de statut fiscal. En effet, lorsqu’un couple est marié, il a le choix entre deux statuts fiscaux : mariés déposant conjointement ou mariés déposant séparément. Cependant, une fois divorcé, vous ne pouvez plus utiliser ces statuts et devez déposer soit comme célibataire, soit comme chef de famille si vous avez des personnes à charge.
Répartition des biens et impôts sur les gains en capital
Lors d’un divorce, les biens communs sont généralement divisés entre les époux. Cette répartition peut avoir des conséquences fiscales en cas de vente ultérieure d’un bien. Par exemple, si votre ex-conjoint reçoit la maison familiale et la vend par la suite, il devra payer l’impôt sur les gains en capital s’il réalise une plus-value. De même, si vous recevez des actions ou des fonds communs de placement et que vous les vendez plus tard à un prix supérieur à leur valeur au moment du divorce, vous pourriez également être sujet à l’impôt sur les gains en capital.
Pension alimentaire et déductions fiscales
Auparavant, celui qui payait la pension alimentaire pouvait la déduire de son revenu imposable, tandis que celui qui la recevait devait l’inclure dans son revenu imposable. Cependant, pour les divorces finalisés après 2018 aux États-Unis, cette règle a changé : désormais, celui qui paye la pension alimentaire ne peut pas la déduire et celui qui la reçoit n’a pas à l’inclure dans son revenu imposable.
Droits de garde et crédits d’impôt pour enfants
Un autre aspect important concerne les droits de garde des enfants. En général, c’est le parent chez qui l’enfant vit le plus longtemps pendant l’année fiscale qui peut prétendre au crédit d’impôt pour enfants. Cependant, ce droit peut être transféré à l’autre parent grâce à une déclaration écrite. Il est donc essentiel de tenir compte de cet aspect lors des négociations sur le divorce.
Retraite et transferts IRA
Enfin, il est important de noter que le transfert d’argent ou de biens entre époux ou ex-époux dans le cadre d’un accord de divorce n’est généralement pas considéré comme un événement imposable. Cela inclut aussi les transferts depuis un compte IRA (Individual Retirement Account) d’un époux vers un IRA appartenant à l’autre époux.
Comme nous pouvons le voir, un divorce peut avoir plusieurs implications fiscales importantes. Il est essentiel de se renseigner auprès d’un professionnel pour comprendre comment ces règles s’appliquent à votre situation spécifique afin d’éviter toute surprise désagréable ultérieurement.